Cela ne fait pas si longtemps que cela qu’en France les professionnels et les professionnelles du sport bénéficient d’un cadre juridique adapté à leur activité. Le salariat est désormais facilité par des sécurités et des aménagements pour les sportifs de haut niveau, mais pour les autres, l’entreprise indépendante est un choix à envisager pour rester dans la course.
Les sportifs de haut niveau et les aménagements
Étudiants ou salariés, les sportifs et sportives de haut niveau ont droit à des aménagements spéciaux. Cela concerne notamment le temps de travail ou de présence en cours, afin de suivre l’entrainement ou d’aller en compétition avec moins de contrainte. Mais pour commencer, un élément de haut niveau est reconnu comme tel via son inscription au répertoire ministériel des sports, consultable ici. Cette inscription lui donne accès, depuis la loi du 27 novembre 2015, à un suivi socioprofessionnel via une convention avec sa fédération, à la protection sociale en cas de maladie ou d’accident relevant de son sport, à une surveillance médicale spécifique et à la possibilité de signer un contrat d’apprentissage au-delà de 25 ans (ceci parce que la pratique du sport prend généralement du temps lors de la jeunesse des personnes).
Beaucoup de CDD et de créations d’entreprise
Être un professionnel du sport, ce n’est pas forcément être un sportif de haut niveau. Les entraineurs, les coachs et éducateurs, les arbitres, les guides de montagne, et certains personnels encadrants travaillant en fédération et en association sont aussi des professionnels et des professionnelles du sport. La spécificité tient principalement au fait de dépendre des compétitions pour toucher un revenu. Comme vu plus haut, la loi promulguée en 2015 assure un peu mieux les individus qui vivent des compétitions, qu’ils soient sur le terrain ou dans les vestiaires, en leur donnant un statut particulier et une couverture sociale, qu’ils n’avaient pas auparavant. Cette loi commence à avoir des effets sur le type de contrat signé : il y a aujourd’hui moins de CDD à répétition, et même si cela reste le contrat majoritaire, c’est maintenant un CDD sécurisé pour le sportif et l’entraineur.
En dehors de ces deux cas particuliers, les autres professionnels du sport sont majoritairement employés en CDD, et d’après l’INSEE, un tiers à un quart d’entre eux finissent par avoir un CDI au bout de 5 ans, 9% passent fonctionnaires, et 9% ont un contrat aidé.
Les indépendants et les multiples statuts qui s’offrent à eux
Vous préférez la liberté qu’offre l’entreprise personnelle pour exercer ? Bien vous en fasse ! De nombreux statuts juridiques sont à votre disposition :
- Entreprise Individuelle (microentreprise)
- Entreprise individuelle à responsabilité limitée, pour préserver vos biens propres
- Société à responsabilité limitée ou Entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée
- Société par action simplifiée unipersonnelle
Dans tous les cas, vous tirerez grand avantage à vous rapprocher d’un centre d’affaires. Ce type d’organisme représente un réel soutien aux entrepreneurs et entrepreneuses indépendantes : vous pouvez choisir de domicilier votre entreprise dans cette société agréée, elle peut vous offrir des services de réception de courrier, de standard téléphonique pour répondre aux appels, de secrétariat pour noter les rendez-vous, elle représente aussi un réseau de professionnels qui sont autant de partenaires, sponsors et clients potentiels.La location d’un bureau à l’année ou ponctuellement pour vos rendez-vous dans un centre d’affaires représente une économie de budget, quand on ne souhaite pas louer de local parce qu’on travaille plus à l’extérieur qu’autre chose.
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Le point sur l’emploi des professionnels du sport
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Parmi les métiers du sport, certains ne permettent pas l’emploi stable, du fait des compétitions. Voyons dans le détail comment faire du sport sa carrière.
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