Casque de ski enfant ? Protègent-ils convenablement ?

Casque de ski enfant ? Protègent-ils convenablement ?

7 février 2017 Non Par a.morel

Faire du ski est à la fois un bon moyen pour les enfants de se dépenser, de découvrir la montagne, le sport, de se faire des amis dans leur classe de neige, d’apprendre à gérer leurs muscles, leur vitesse, leur sang-froid… d’apprendre à résister au froid également. Mais faire du ski est aussi extrêmement dangereux ! Du moins quand on ne prend pas toutes les précautions nécessaires. Si vous avez des enfants et que ceux-ci adorent les vacances d’hiver, vous vous êtes peut-être déjà posé la question : le casque de ski pour enfant les protège-t-il vraiment ? Étudions-en ensemble – dans cet article – les caractéristiques.

Quels dangers représente le ski ?

Le port d’un casque de ski pour enfant se justifie d’emblée par le fait que votre bambin prendra nécessairement de la vitesse et qu’il fera des chutes : c’est ainsi qu’on apprend ! Or quand il fait du vélo, du skateboard ou ce genre de sport de vitesse, ne recommande-t-on pas aussi le port du casque ? Bien sûr que si ! En réalité, le casque est toujours une bonne sécurité, même s’il ne garantit pas une protection maximale dans le cas où votre enfant atteindrait une vitesse de 200km/h ; et c’est bien normal !

Mais statistiquement, il a été maintes fois démontré qu’un sport impliquant le port d’un casque donnait lieu à moins d’accidents graves, voire mortels, qu’un sport n’en impliquant pas du tout. Ainsi, certaines disciplines comme le football ont tendance à provoquer plus de blessures nécessitant au moins un séjour à l’hôpital que le ski, ou encore que l’escalade.Cliquez ici pour en savoir un peu plus ! Le casque de ski pour enfant n’est donc en aucun cas dispensable !

D’autant que les dangers du ski sont multiples. Déjà, la baisse de la pression barométrique aux alentours d’une altitude de 1500 mètres peut, chez les enfants âgés de moins de 6 ans et dotés qu’une constitution physique fragile (par exemple : asthme), provoquer des problèmes d’acclimatation entraînant de l’hyperventilation, de la tachycardie et autres réjouissances.

Ensuite, l’association « Médecin de Montagne », qui compte en son sein la plus grande communauté de praticiens des sports d’hiver de France, a déterminé que les principales blessures causées sur l’enfant par une chute de ski ou par une mauvaise pratique du ski, se trouvent au niveau de la sphère crânienne. Deux explications sont avancées : d’abord, la tête d’un enfant est au stade de développement. Elle est donc plus fragile et induit à fortiori la nécessité du port d’un casque de ski pour enfant.

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Ensuite, notre culture nous apprend à nous reposer sur ce qu’on nous donne, et c’est un problème. Porter un casque n’implique pas qu’on puisse débagouler à toute berzingue le long d’un col de montagne. Le danger subsiste avec un casque et vous pourriez vous retrouver avec de sérieuses lésions ! Pour remédier à ce problème, deux solutions :

  • D’abord apprendre à votre enfant à maîtriser une technique avant de le laisser prendre de la vitesse !
  • Ensuite, lui acheter un casque de ski pour enfant ainsi que tout le matériel (habillement, équipement complet) nécessaire, de qualité, qui lui permettra de limiter les risques au maximum et de ne pas se mettre en danger par fatigue.

Le port du casque de ski pour enfant : pas obligatoire mais nécessaire !

La loi n’interdit à personne de skier sans casque. Mais ! Les écoles de ski sont conscientes du danger. Vous aurez bien de la malchance si vous tombez sur une école qui accepte de laisser votre enfant skier sans casque. Le plus certain, c’est que cela n’arrivera pas !

Alors achetez à votre enfant un casque adapté à sa taille, à son poids, à ses goûts aussi (il ne faut pas négliger la couleur, la ventilation, etc…) et surtout, découvrez les nombreuses technologies mises au point pour sécuriser la tête. Des progrès fantastiques ont été faits, notamment, par exemple, via la technologie In-Mold, qui est une matière légère et capable de diluer l’onde de choc afin que la zone impactée ressente les effets au minimum.